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L’éducation à l’océan comme vecteur de transition durable

En collaboration avec
Atlas européen des mers : aménagement des espaces marins de Belgique et de Finlande.
En collaboration avec
Atlas européen des mers : aménagement des espaces marins de Belgique et de Finlande.

Seascape Belgium a pour mission de faciliter l’accès des décideurs politiques, des scientifiques, des entreprises et du grand public ax connaissances et données disponibles concernant nos mers et l’océan. « Nous coordonnons un réseau d’organisations internationales pour une société sensibilisée à la thématique de la protection de l’océan », explique Jan-Bart Calewaert.

Jan-Bart Calewaert

Managing Director

Seascape Belgium

Une quantité impressionnante de données marines sont collectées. Quel rôle y jouez-vous?`

« Aux quatre coins du monde, des instances collectent des données sur la mer et les activités qui s’y déroulent. Toutefois, ces informations et connaissances ne sont pas toujours partagées efficacement. Seascape Belgium aide à rendre ces informations accessibles gratuitement afin que les citoyens, les scientifiques, les entreprises et les décideurs politiques puissent prendre les bonnes décisions pour permettre une transition verte vers plus de durabilité. En effet, l’impact des activités humaines sur l’écosystème marin est toujours plus important. »

Nous mettons les données et informations existantes sur nos mers européennes gratuitement à la disposition des citoyens, des scientifiques, des entreprises et des décideurs politiques.

Vous gérez EMODnet, une initiative de la Commission européenne. Que fait ce réseau ?

«  Il réunit plus de 120  organisations comptant des experts des questions marines, en gestion de données et en TIC, et spécialisées dans la collecte de données et la création de produits à partir de ces données, comme des cartes numériques. Avec EMODnet, nous rendons ces données et ces produits facilement disponibles via un portail web. En dix ans, le réseau a établi une carte numérique multirésolution des fonds marins des eaux européennes et collecté une grande quantité de données sur la biologie marine, la chimie et les propriétés physiques de la colonne d’eau, ainsi que sur les activités humaines qui se déroulent en mer. Les instances publiques, les entreprises et les experts peuvent consulter ces différentes cartes et données en ligne. Ces informations sont également à la disposition des étudiants et des citoyens via l’Atlas européen des mers qui rassemble, sous forme numérique, des cartes marines et des données sur l’océan, les mers et les côtes, accessibles et faciles à utiliser, par exemple dans l’enseignement. »

L’aménagement des espaces marins prend de plus en plus d’importance. Un domaine dans lequel la Belgique fait figure de pionnière.

« Notre pays a été l’un des premiers à élaborer un aménagement des espaces marins, pour la partie belge de la mer du Nord. Ce plan indique où et quand certaines activités, comme l’énergie éolienne ou la pêche, peuvent avoir lieu et quelles parties sont protégées. C’est l’un des meilleurs outils pour une gestion durable de la mer et de notre côte. Aujourd’hui, EMODnet permet déjà de consulter le dernier plan belge en date, ainsi que celui de plusieurs autres pays européens, dont la Finlande. À terme, EMODnet donnera accès à tous les plans européens, via une plateforme unique. »

Quels sont les futures avancées prévues ?

« Nous poursuivons la numérisation de nos océans, entre autres au moyen de cartes océaniques présentant des données en temps quasi réel, ce qui permet une plus grande réactivité. Nous collaborons aussi avec des experts du Vlaams Instituut voor de Zee (VLIZ) et du Mercator Ocean International (MOi), entre autres, afin de mettre en place une infrastructure européenne pour la création de jumeaux numériques de l’océan, qui nous permettront de simuler des scénarios hypothétiques en mer dans un environnement d’essai. Ce projet est intéressant pour de nombreux utilisateurs et met les connaissances en sciences marines à la portée de tous. C’est pourquoi Seascape Belgium recommande aux autorités et aux instances maritimes d’investir dans de nouvelles technologies de ce type. Nous contribuons ainsi à la promotion et à l’accessibilité de ces connaissances. »

Vous trouverez tous les détails sur http://www.european-atlas-of-the-seas.eu/

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