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Future of Learning

Quand les rêves de la jeunesse transcendent les frontières

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Comment passer de l’envie d’agir à la réalisation concrète d’un projet citoyen ? C’est le défi que relève quotidiennement l’asbl Jagora. Rencontre avec Clélia Belone, Chargée de communication, qui nous dévoile les coulisses de cet « incubateur de projets interculturels » destiné aux 16-30 ans.

Clélia Belone

Chargée de communication chez l’asbl Jagora

Chez Jagora, le volontariat n’est pas uniquement une bonne action, c’est un véritable terrain d’expérimentation. « C’est souvent un prétexte pour parfaire des compétences personnelles, utilisables plus tard dans le milieu professionnel », explique Clélia Belone. « Qu’il s’agisse de s’essayer à la prise de parole, à la gestion d’équipe ou de découvrir l’envers du décor de l’enseignement, l’association offre un cadre sécurisant – avec moins d’enjeux qu’un premier emploi – pour développer ses soft skills. »

On invite les jeunes à franchir nos portes avec une idée ou simplement l’envie de s’engager pour une société plus ouverte et conviviale.

Des projets qui transforment

Les profils accueillis sont variés. Certains rejoignent des initiatives existantes, notamment sur la thématique migratoire, pour dépasser les clichés médiatiques et comprendre la réalité du terrain. D’autres arrivent avec leurs propres rêves. Notre interlocutrice cite l’exemple marquant d’un jeune de 17 ans qui, l’été dernier, a lancé le projet Art-Métrage : « Parti de zéro pour réaliser un film sur la santé mentale, il s’est découvert une vocation inattendue pour l’ingénierie du son, abandonnant son idée initiale de génie civil. »

L’ASBL accompagne ces jeunes en challengeant leurs idées pour structurer des projets viables, qu’il s’agisse par exemple de créer une pièce de théâtre sur le racisme ou de lancer un magazine. « Au-delà des compétences techniques, notre message est avant tout sociétal. L’interculturalité ne demande pas de voyager au bout du monde ; elle commence en brisant l’entre-soi, simplement en discutant avec ce voisin d’un autre quartier qui pense différemment. Il est important de mettre les jeunes à contribution pour qu’ils soient acteurs de ce qui se passe dans la société », conclut Clélia Belone. 

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