L’impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique est une préoccupation constante dans le secteur du bâtiment. Christian Van Parys, Directeur de RVC, met en avant des solutions pour contribuer significativement à leur réduction.
Christian Van Parys
Directeur
RVC
Quelle part occupent les bâtiments dans la production des gaz à effet de serre ?
C.V.P. : « Ils en sont responsables à plus de 25 % en raison du chauffage au mazout et au gaz, de la climatisation et d’autres activités liées à notre confort comme l’éclairage et la ventilation. Face à ces énergies polluantes en gaz à effet de serres, il y a le nucléaire et l’émergence des énergies solaire, éolienne et autres biométhanisation. Le nucléaire représente 46 % de l’énergie produite en Belgique ; s’il crée des déchets, il n’engendre toutefois pas de gaz à effet de serre et permet de maintenir les émissions à 220 gr de Co2 par kwh »
Quelles solutions préconisez-vous ?
C. V. P. : « La digitalisation pour tous ! Pour les administrations, le seul moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments est d’intensifier la réglementation et les contrôles sur les installations. Mais les Régions reçoivent chaque année plusieurs million, ce qui est impossible évidemment ! Pour les gestionnaires de bâtiments, mieux vaut recourir à des solutions digitales pour disposer d’un cadastre technique et de contrôles, et ainsi éliminer tous documents ‘papier’. »
Pour les administrations, le seul moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments est d’intensifier la réglementation et les contrôles sur les installations.
Techniquement, comment cela fonctionne-t-il
C. V. P. : « Nos systèmes de gestion et de contrôle de l’énergie sont dans le cloud et peuvent être consultés à distance à partir d’une tablette. Ceci signifie moins de kilomètre à parcourir et moins de charges de travail ‘papier’ pour les techniciens en intervention, notamment pour les attestations et rapports de vérification. Ces attestations digitalisées sont directement intégrées aux systèmes des administrations de l’environnement. Ils contribuent à moins de pollution. »
Les propriétaires et gestionnaires de parcs immobiliers s’inscrivent-ils dans cette démarche ?
C. V. P. : « Jusqu’il y a peu, ils n’étaient pas concernés par cette dynamique, laissant le problème aux locataires. Cependant la réglementation en matière d’entretien et de contrôle des bâtiments a évolué et leur impose un cadastre technique, de contrôles et de consommations. C’est aussi dans leur intérêt de maîtriser totalement le plan environnemental en vue d’une valorisation optimale. »