Julien Stuckens
Étudiant
Epitech
Léo Riberon
Étudiant
Epitech
L’école Epitech organise un master en technologie de l’information sur 5 ans. Son credo : une pédagogie novatrice qui place l’étudiant au cœur de la démarche. Autodidacte, il apprend en compagnie de ses pairs plus âgés. Témoignages…
Texte : Philippe Van Lil
Qu’est-ce qui caractérise votre établissement ?
Julien Stuckens : « Je suis étudiant en 2e année et accompagnateur pédagogique. Ce qu’on trouve ici et qu’on voit rarement ailleurs est une nouvelle façon d’apprendre : elle vous pousse à effectuer des recherches et à ‘apprendre à apprendre’ par vous-même pour être autonome. Cette approche s’applique aux études mais aussi, par la suite, à vos projets personnels et à l’évolution future des technologies. »
Léo Riberon : « Je suis étudiant en 4e année et moi aussi accompagnateur pédagogique. C’est une méthode pédagogique par projet, soit une manière de travailler très utilisée dans le monde de l’entreprise. Elle nous prépare donc beaucoup plus tôt à faire notre entrée dans ce monde du travail que d’autres écoles plutôt axées sur la théorie. C’est d’autant plus vrai que notre premier stage en entreprise a lieu dès le début de la 2e année. »
Quel est le rôle des professeurs ?
L. R. : « Ils nous enseignent des matières spécifiques comme l’anglais, qui est la langue de travail de l’école sur le campus de Bruxelles, ou les mathématiques. Pour le codage et l’étude des langages, les étudiants acquièrent les bases via de l’e-learning sur l’intranet de l’école, complété par l’accompagnant pédagogique, l’entraide entre étudiants et les suivis de projets. »
J’ai eu l’opportunité de faire énormément de choses et de rencontrer beaucoup de gens dans des tas de domaines.
Julien Stuckens
« Par la suite, ils développent par eux-mêmes leurs compétences en fonction du programme de chaque année d’études. En tant qu’accompagnants pédagogiques, nous aidons les étudiants des années inférieures. »
Avec quel programme en fin d’études ?
L. R. : « Dès la 3e année, plutôt axée sur l’innovation technologique, les étudiants développent leur propre projet IT sur lequel ils continueront à travailler jusqu’en 5e année. Ce projet doit répondre à une problématique sociétale ou une question du quotidien dans le domaine médical, de la finance, de la mobilité, etc. Il arrive souvent que sur la base de ce projet personnel, l’étudiant lance sa propre startup au terme de ses études. »
À titre personnel, quels bénéfices retirez-vous de cette expérience ?
J. S. : « J’ai eu l’opportunité de faire énormément de choses et de rencontrer beaucoup de gens dans des tas de domaines. J’ai eu la chance de faire un stage de 6 mois en Chine, juste après ma 1re année. Il m’a apporté une belle expérience tant professionnelle que culturelle ou humaine. Je ne pense pas que j’aurais pu bénéficier d’une telle opportunité dans d’autres écoles supérieures. »
L. R. : « Quand je sortirai de l’école, j’aurai accumulé pas moins de 2 années d’expérience professionnelle. Il n’est effectivement pas possible de fonctionner de la sorte dans toutes les écoles. Quand je sortirai, je serai directement ‘prêt à l’emploi’… et les employeurs ne pourront pas me sortir l’excuse que je n’ai pas assez d’expérience pour me recruter ! »