Pour faire la différence sur le marché du travail, les professionnels de demain auront besoin de solides bases dans les domaines des STEM – science, technologie, ingénierie, mathématiques – et du développement durable. Laurence Denis, Directrice-Présidente de la Haute École Robert Schuman, nous en dit plus sur les formations proposées par son établissement.
Plus de 2.350 étudiants, des sites à Arlon, Virton et Libramont, plus de 30 formations professionnalisantes – ingénierie, informatique, enseignement… La Haute École Robert Schuman se démarque par l’intégration des STEM dans ses formations avec « une réelle envie de former différemment », souligne Laurence Denis.
Ceci ne doit cependant pas décourager les futurs candidats. Pour intégrer ces formations, nul besoin d’avoir fait maths ou sciences fortes. « Nos enseignements intègrent un large volet pratique qui facilite la compréhension des contenus théoriques. Et si certains étudiants ont des lacunes au départ, nous veillons à les combler et, finalement, la majorité s’en sort très bien. » Autre préjugé qui a la vie dure : les formations à fortes composantes scientifiques et technologiques seraient réservées à la gent masculine. Heureusement, les choses bougent : « Dans certaines formations, comme le bachelier en construction, on atteint presque 30 % de filles. Dans le bachelier en chimie, c’est même 50% », se réjouit notre interlocutrice.
En intégrant des notions de développement durable dans ses cours, la haute école entend aussi préparer ses étudiants à répondre aux défis de la société en matière de transition écologique. « Notre bachelier en construction bois fait la part belle à ce matériau décarboné entièrement recyclable» Par ailleurs, l’établissement facilite l’insertion de ses étudiants sur le marché professionnel : « Nous proposons des formations en alternance, comme notre master en gestion de chantiers en construction durable, et nous travaillons beaucoup les soft skills. »