En proposant du volontariat, des stages ou des rencontres interculturelles à l’étranger, le Bureau International Jeunesse (BIJ) offre une véritable valorisation de l’apprentissage non formel. Entretien avec Florence Renders, Chargée de communication.
Florence Renders
Chargée de communication au Bureau International Jeunesse (BIJ)
Le BIJ est un service public de Wallonie-Bruxelles International cogéré par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Il gère divers programmes de mobilité pour les 13-35 ans. Que ce soit via des fonds européens comme Erasmus+ ou via des fonds de la FWB, l’objectif est le même : permettre aux jeunes de réaliser des projets hors du cadre scolaire. « Au-delà de l’aventure humaine, la mobilité est ici conçue comme un levier de développement de soi et de compétences, le plus souvent des soft skills, comme la confiance en soi, l’adaptation ou l’ouverture au monde », précise Florence Renders.
AKI-App et Youthpass
Pour attester de ces acquis, le BIJ s’appuie sur deux outils. Le premier, l’AKI-App, est « un formulaire qui challenge les jeunes sur 60 compétences, générant une attestation précieuse pour valoriser leurs compétences, notamment sur le marché de l’emploi. » Le second, le Youthpass, est dédié aux programmes européens. « Il valide l’apprentissage des jeunes et des travailleurs de jeunesse, permettant de reconnaitre officiellement la valeur du travail de jeunesse. »
Un formulaire qui challenge les jeunes sur 60 compétences, générant une attestation précieuse sur le marché de l’emploi.
Des opportunités accessibles à tous les jeunes
Les programmes du BIJ touchent plus de 7.000 bénéficiaires par an. Vous désirez vous aussi jouir de cette opportunité ? Un espace d’accueil est ouvert à Bruxelles pour orienter les jeunes. « Si les programmes européens imposent des calendriers stricts, les programmes propres au BIJ offrent davantage de flexibilité, avec la possibilité de déposer un projet tous les débuts de mois », souligne Florence Renders.
À travers toutes ses activités, la mission principale du BIJ reste d’accompagner les jeunes et de leur apporter du financement : « Le jeune reste l’acteur principal de son projet ; nous l’encourageons à prendre les initiatives nécessaires à sa réussite », conclut Florence Renders.
