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Future of Learning

L’immersion culturelle à l’étranger, une véritable école de vie

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Partir étudier à l’étranger est un rêve pour beaucoup de jeunes. Depuis 76 ans, AFS Programmes Interculturels transforme cet espoir en réalité. Sophie de Ryckel, Responsable des campagnes, et Gaël Roustan, Directeur, nous éclairent sur ces séjours qui façonnent la jeunesse.

Sophie de Ryckel et Gaël Roustan

Responsable des campagnes et Directeur chez AFS Programmes Interculturels 

Pour les jeunes de 15 à 25 ans, l’aventure entreprise avec AFS se décline principalement en trois formats : une immersion scolaire en secondaire, une année d’études supérieures ou un programme de volontariat. « De 3 mois à 1 an, vers plus de 40 pays, ces séjours visent l’immersion totale. L’objectif principal est de s’intégrer à la communauté locale et d’apprendre la langue », explique Sophie de Ryckel. « Au départ, l’initiative vient souvent du jeune lui-même. Toutefois, la collaboration avec les établissements scolaires est souvent cruciale, notamment pour le programme Expedis qui permet de valider le cursus au retour. »

Les jeunes reviennent transformés. Ils acquièrent une autonomie et une maturité précieuses, développant leur esprit critique et leur esprit d’ouverture.

Voyager pour grandir

Si la motivation première reste la plupart du temps l’apprentissage linguistique, le véritable bénéfice se situe ailleurs. « Les jeunes reviennent transformés », assure Gaël Roustan. « Ils acquièrent une autonomie et une maturité précieuses, développant leur esprit critique et leur esprit d’ouverture. Ils sont aussi confrontés à des systèmes éducatifs différents, axés par exemple sur la pédagogie active comme en Scandinavie. »

Bâtir des ponts entre les cultures

Concrètement, AFS assure un encadrement rigoureux : préparation interculturelle avant le départ, assurances et suivi sur place pour gérer les moments d’euphorie comme les difficultés. Bien que le financement repose sur les familles, des bourses sur critères sociaux sont disponibles pour démocratiser l’accès. « L’expérience repose sur le pilier central de la famille d’accueil », complète Sophie de Ryckel. « Un échange qui fonctionne dans les deux sens : la Belgique francophone accueille elle aussi une cinquantaine de jeunes étrangers par an. » Avec environ 150 échanges annuels, AFS continue de bâtir des ponts durables entre les cultures. 

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