Skip to main content
Home » Future of Learning » Réfléchir maintenant à l’école du futur
Future of Learning

Réfléchir maintenant à l’école du futur

L’enseignement doit s’adapter aux évolutions de la société pour préparer nos enfants au monde de demain. Julien Nicaise, Administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement, nous livre sa vision des choses.

Quelles sont les évolutions majeures dans le secteur de l’enseignement ? 

Julien Nicaise : « À certains égards, cette vénérable institution a finalement assez peu changé. Je pense notamment au format des classes, où l’enseignant donne son cours devant les élèves. En revanche, le contenu des enseignements et les techniques de transmission des savoirs s’adaptent au monde actuel. Le numérique et l’intelligence artificielle sont par exemple devenus à la fois sujets et vecteurs d’apprentissage. »

Le numérique et l’intelligence artificielle sont devenus à la fois sujets et vecteurs d’apprentissage

Quelles sont les compétences clés à enseigner et les filières porteuses pour le monde demain ? 

J. N. : « Pour les plus jeunes élèves, les apprentissages de base – lire, écrire, calculer – restent primordiaux. Pour les adolescents qui découvrent le monde de l’entreprise, les soft skills doivent leur permettre de savoir comment se comporter en société, communiquer, s’habiller correctement, etc., autant d’éléments très importants pour les employeurs. Du côté des filières, les besoins sont très variés dans de nombreux secteurs en tension. En Wallonie comme à Bruxelles, on recherche des ingénieurs, des professeurs de langues… mais aussi des personnes pour des métiers essentiels qui ne nécessitent pas forcément de longues études, comme cuisinier d’entreprise ou aide-soignant. »

Quel rôle primordial l’école doit-elle surtout remplir ? 

J. N. : « Outre la formation aux métiers, elle a pour mission principale de former les citoyens de demain. Pour y parvenir, il est essentiel de prodiguer aux élèves une formation généraliste. Pour autant, il est tout à fait légitime de dialoguer avec le monde professionnel et de le considérer comme un partenaire. C’est pourquoi il ne faut pas créer d’opposition fallacieuse entre l’école et les entreprises. 

Next article