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Un master en gestion intelligente des bâtiments : une première en Belgique !

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La maison du futur sera connectée et réactive ; elle nécessitera des connaissances sur l’acquisition, le stockage et le traitement des données.
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La maison du futur sera connectée et réactive ; elle nécessitera des connaissances sur l’acquisition, le stockage et le traitement des données.

Dans le secteur de la construction, les nouvelles technologies ouvrent la voie aux économies d’énergie et à la lutte contre le réchauffement climatique. Encore faut-il des professionnels pour les mettre en œuvre. À la rentrée 2024, un master en gestion intelligente des bâtiments organisé par la Haute École Robert Schuman et Hénallux accueillera ses premiers étudiants à Arlon.

Comme le souligne Yves-Dominique Franck, Directeur du  Département des Sciences & Technologies d’Arlon, « ce master est le fruit d’une collaboration avec la haute école Hénallux. Il s’adresse tant aux jeunes détenteurs d’un baccalauréat dans un domaine technique ou en informatique qu’à des personnes déjà titulaires d’un autre master.  » Son collègue maître-assistant, Marc Durieux, précise « qu’il s’agit là du premier master du genre en Belgique. La demande croissante de bâtiments performants justifie la nécessité de former à de nouveaux métiers ».

Ces métiers sont à mettre en lien avec les multiples aspects de ces bâtiments : production et consommation d’énergie, confort, sécurité des occupants, etc. « Les nouvelles réglementations européennes nous poussent à améliorer sans cesse l’efficacité énergétique des nouvelles constructions  », précise le maître-assistant. « C’est pourquoi nous offrirons entre autres des cours sur les techniques spéciales de chauffage, le concept de maison passive, l’optimisation de l’autoconsommation, etc. »

Dans cette optique, le recours à l’informatique est évidemment primordial. «  La maison du futur sera connectée et réactive ; elle nécessitera donc des connaissances sur l’acquisition, le stockage et le traitement des données. Il faudra aussi être capable de créer un ‘digital twin’ (‘jumeau numérique’), qui permet d’optimiser le fonctionnement des bâtiments, de déceler et résoudre immédiatement des problèmes éventuels », détaille le directeur. « Bien sûr, un projet futuriste nécessite aussi le recours à des technologies plus traditionnelles. L’important, c’est de pouvoir opérer les bons choix en fonction de chaque projet. »

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