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La médecine à l’heure de l’intelligence artificielle

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Grâce à sa capacité à analyser rapidement une masse de données très importante, résoudre des problèmes complexes, apprendre ou encore à trouver des solutions, l’intelligence artificielle (IA) révolutionne la gestion de la plupart de nos activités. De la finance à la recherche, de l’agriculture au marketing, tous les domaines devraient peu à peu être concernés.

Si l’avènement de l’IA soulève de nombreuses questions, elle n’en ouvre pas moins d’incroyables perspectives, en particulier dans le secteur de la santé. La médecine, qui doit un grand nombre de ses progrès à la technologie et à l’innovation, est un secteur clef pour l’usage de l’IA vu le volume des données à analyser. Elle a déjà commencé sa mue et devrait encore accélérer sa transformation ces prochaines années avec, à terme, l’émergence de nouvelles manières de guérir, voire prévenir, les maladies.

À l’aube d’une révolution

Depuis quelques années, l’intelligence artificielle fait les gros titres de l’actualité. Pourtant, son existence n’est pas nouvelle. Sa naissance est en effet étroitement liée à celle de l’informatique dont elle accompagne les développements, alimentant ses systèmes de programmes capables de réaliser certaines tâches. La création du premier jeu d’échecs sur ordinateur dans les années 50 en est l’exemple le plus éloquent. Ce qui est nouveau en revanche, c’est la démocratisation de l’IA générative et sa capacité à créer de nouveaux contenus en traitant d’immenses volumes de données. Si nous connaissons toutes et tous ses applications dans les domaines de l’image, du texte ou de la musique, les possibilités que nous offre aujourd’hui cette technologie innovante sont sans commune mesure à tout ce que nous avons pu connaître jusqu’à présent. En repoussant les frontières du traitement de l’information, l’IA ouvre en effet la voie à des avancées significatives dans la recherche et le développement. On la voit déjà à l’œuvre dans les outils de traduction en ligne. On l’observe également dans le domaine juridique, où le temps passé à compulser la jurisprudence commence à diminuer grâce à l’usage de l’IA.

«Compte tenu de la masse et de la complexité des données médicales, l’IA pourrait réduire le temps de recherche pharmaceutique à seulement 1 à 3 ans (contre 8 à 10 ans actuellement). Le budget par produit pourrait également être ramené à 500 millions ou 1 milliard d’USD en moyenne, alors que nous dépensons le double de nos jours. Le taux d’échec des essais, qui est de 93 %, pourrait tomber à 50 % à l’avenir», explique Hervé Prettre, CIO Office, Head of Research & Thematic Investments à la Banque Edmond de Rothschild.

Des perspectives infinies

Ceci nous montre à quel point le champ de la médecine semble promis à d’importantes évolutions. Cancer, cardiologie, démence, il n’est pas un sujet où l’IA ne pourrait apporter sa pierre à l’édifice. Au niveau des diagnostics, par exemple, l’IA peut déjà analyser une image radiologique plus précisément que l’œil humain et donner un diagnostic avec une fiabilité supérieure. L’IA pourrait définir plus rapidement les traitements par rapport aux symptômes, mais aussi les adapter en fonction de multiples facteurs comme la génétique, les antécédents médicaux et le mode de vie. L’IA peut également nous permettre de mieux identifier les corrélations entre malades, maladies et médicaments. Dans ce cadre, nous nous dirigeons vers plus de personnalisation et moins d’empirisme.

On le constate déjà: les décès par cancer sont en légère baisse depuis 2022 grâce à des diagnostics plus précoces et des traitements plus efficaces. L’introduction de l’IA en oncologie présente un immense potentiel, notamment pour le dépistage du mélanome, le ciblage des immunothérapies ou encore le séquençage ADN permettant de décrypter le génome de la tumeur pour mieux la détruire.

L’IA a également son utilité au niveau du partage de la connaissance. En effet, cette technologie accélère la rapidité de diffusion et de construction du savoir, non seulement pour accéder à l’information, mais aussi pour établir des corrélations entre cas, tests, erreurs, réactions, médications, et ainsi orienter la recherche, les diagnostics et les traitements dans de nouvelles directions. Par exemple une analyse de l’IA a identifié un médicament contre l’insomnie qui pourrait aussi avoir un effet bénéfique sur les troubles neurologiques liés à la maladie de Parkinson. «La capacité de l’IA à tirer des conclusions, à identifier des pathologies et à reconnaître des tendances est sans pareille», ajoute Hervé Prettre qui conclut: «cette technologie va accélérer la révolution de la santé en renforçant l’aspect préventif de la médecine, grâce au pouvoir d’analyse des données et de détection précoce des maladies».

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