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« S’adapter à un nouvel environnement pour embrasser notre futur »

Utilisé pour la première fois il y a environ 70 ans, le mot intelligence artificielle est aujourd’hui sur toutes les lèvres. La vision de Marc Lambotte, CEO d’Agoria.

Lorsque nous évoquons l’IA, nous pensons automatiquement aux voitures autonomes, aux appareils médicaux, à Siri, etc. Or, il s’agit là des résultats observables de ce que l’IA peut faire pour nous. Mais l’IA même est aussi imperceptible que l’intelligence humaine, ce qui la rend quelque peu mythique et même, pour certain, terrifiante.

Il existe trois grands projets dans le domaine de l’IA :

1 La poursuite du développement de l’IA même. En d’autres termes, il s’agit d’améliorer sans cesse l’intelligence artificielle, de « créer un cerveau plus intelligent », dirons-nous.

2 L’intégration de l’IA à des appareils, techniques ou processus dans le but de rendre notre vie plus confortable, moins dangereuse, ou tout simplement plus agréable, constitue un second chantier.

3 Le troisième projet est le plus complexe. L’IA va révolutionner notre société. En tant qu’êtres humains, nous devrons nous adapter à un environnement nouveau, dans lequel l’intelligence artificielle sera omniprésente – un environnement que nous créons sans trop savoir quelles en seront les conséquences, ainsi que l’ont fait les développeurs de la machine à vapeur. Comme à l’époque, l’adaptation de notre société nécessitera bien plus d’efforts que le développement de la technologie en soi.

En Belgique, environ 15 % des entreprises ont déjà décidé de s’attaquer au second projet. Dans les prochaines années, un second groupe (quelque 30%) devrait se rendre compte qu’il doit prendre le train en marche. Mais qu’en est-il de nous ? Qu’en est-il de l’être humain ?

Une adaptation nécessaire

Nous allons devoir embrasser notre futur. Accepter que pour pouvoir vivre dans un environnement nouveau, nous devrons également nous adapter en apprenant de nouvelles choses (et pour certains même, un nouveau métier). Nos pouvoirs publics et les entreprises nous y aideront, mais une part importante de cette adaptation repose sur nos épaules. L’avenir s’annonce prometteur pour celles et ceux qui choisissent de s’y engager pleinement.

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