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Les enzymes, souverains contre le biofilm

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Le secteur du monde pharmaceutique a comme objectif fondamental de combattre toute forme de contamination. Cette lutte commence au sein de ses usines et chaînes de production.

Benoît Duculot Responsable du département Innovation & Technology Center chez Realco

Basée à Louvain-la-Neuve, Realco est une société détenue par la famille Blackman. Elle occupe aujourd’hui une cinquantaine de personnes en Belgique, avec un rayonnement à l’international, notamment via une succursale aux États-Unis. À l’origine, l’entreprise avait développé et breveté des solutions enzymatiques contre le biofilm en ciblant les secteurs de l’agro-alimentaire et de la restauration collective.

Depuis deux ans, elle a adapté ces solutions basées sur la chimie verte, garantissant l’absence de contamination pour le secteur du LifeSciences Les industriels, entre autres du Pharma, étant confrontés à un problème similaire à celui de l’agro-alimentaire : une perte de maîtrise de leur production en raison de la persistance de biofilms, qui sont des mécanismes de défense des micro-organismes les rendant insensibles aux désinfectants classiques. Les solutions chimiques traditionnelles ne permettent pas d’en venir à bout.

Solution innovante

Benoît Duculot, Responsable du département Innovation & Technology Center chez Realco, explique que la solution proposée par son entreprise est constituée d’un « cocktail d’enzymes capables de dégrader totalement ces biofilms. En deux ans, nous avons procédé à une cinquantaine d’interventions efficaces dans le domaine pharmaceutique. »

Le marché du LifeSciences est étroitement encadré avec des règlementations et normes spécifiques. La technologie Realco est passée par les différents processus d’approbation nécessaires pour répondre à ces exigences. « Il est essentiel qu’aucun résidu de nos solutions ne puisse potentiellement se retrouver dans les produits finaux de nos clients. À cet égard, notre technologie verte nous a permis de dépasser les limites de la chimie traditionnelle », conclut notre interlocuteur.

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