L’eau est la richesse vitale de notre planète bleue. Cependant, moins de 1 % de cette ressource est de l’eau douce accessible pour les besoins humains. Franciane Wertz, Project Developer au Cluster H2O.
Au-delà des quantités disponibles et consommées et de l’impact des changements climatiques sur la ressource en eau, se pose rapidement la question de la qualité de cette eau. En effet, une eau de bonne qualité, préservée des contaminations, est primordiale pour la santé humaine et pour le bon état de l’environnement qui nous entoure.
La thématique des micropolluants est devenue l’un des enjeux majeurs de la gestion durable de l’eau au niveau mondial.
Par ailleurs, les exigences en matière de qualité d’eau sont différentes selon qu’il s’agisse de la boire, de s’y baigner, d’irriguer une culture, de l’utiliser au sein d’une industrie ou de la réutiliser sur un site. Comme les caractéristiques physico-chimiques et microbiologiques de l’eau varient aussi selon la source d’eau considérée (eau de pluie, eaux souterraines, rivières, lacs, etc.), il est nécessaire d’analyser ces paramètres et de les monitorer dans le temps pour garantir en permanence la qualité requise pour un usage donné.
Avec l’arrivée des polluants émergents, les questionnements sur la qualité de l’eau se sont encore renforcés. La diversité des molécules (plus de 110.000 recensées dans la réglementation européenne) et de leurs propriétés complexifie leur identification et leur élimination. La thématique des micropolluants est ainsi devenue l’un des enjeux majeurs de la gestion durable de l’eau au niveau mondial.
Collaboration et innovation
Pour suivre la qualité de l’eau et proposer des traitements adaptés, les professionnels de l’eau, publics et privés, collaborent et se mobilisent tout au long du cycle de l’eau : de la source au rejet en milieu naturel, en passant par ses utilisations spécifiques. Conscient qu’il reste des défi s à relever, le secteur de l’eau continue aussi à miser sur l’innovation pour mettre au point de nouvelles solutions.
Enfin, face au coût économique et environnemental du traitement de l’eau (consommations d’énergie et de réactifs, matériaux pour la fabrication des équipements, etc.), notons que le moyen le plus simple de préserver la qualité de l’eau reste encore de ne pas la contaminer au départ. Nul besoin d’être expert pour cela : chacun de nous est en mesure d’y contribuer à son niveau, des particuliers aux entreprises, en passant par les collectivités et les acteurs institutionnels.