Il y a quelques semaines, une charte couvrant les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies a été mise en place à l’aéroport de Charleroi. Avec un mot d’ordre à la clé : la collaboration de tous les partenaires, compagnies aériennes incluses.
Sustainable Development Manager de BSCA
Pour Quentin Evrard, Sustainable Development Manager de Brussels South Charleroi Airport (BSCA), « toute société qui opère sur le site de l’aéroport ou travaille en collaboration avec lui est concernée par cette nouvelle charte. Désormais, le caractère durable des entreprises avec lesquelles nous travaillons joue sur la sélection de nos partenaires. »
Cette charte ambitieuse inclut une série de clauses, relatives notamment à la gestion des déchets et à la consommation énergétique. « Globalement, nous demandons à nos partenaires de minimiser leur impact sur l’environnement, puisque nous le comptabilisons dans nos émissions CO2, mais aussi de veiller à assurer le bien-être de chacun et d’être in fine un partenaire pour d’éventuels projets sociaux, culturels, éducatifs… Ceci concerne aussi des partenaires ou fournisseurs hors site, comme la station essence à l’entrée de l’aéroport, les fournisseurs de boissons de nos partenaires Horeca, les loueurs de voitures, la société de transport par bus qui relie l’aéroport à plusieurs villes. Les compagnies aériennes sont, elles, approchées sur des sujets comme la gestion des déchets à bord des avions ou la moindre consommation en carburant au décollage et à l’atterrissage. Tous ont reçu la charte et, pour l’instant, tout le monde s’est engagé à la suivre selon son secteur d’activité. »
Désormais, le caractère durable des entreprises avec lesquelles nous travaillons joue sur la sélection de nos partenaires.
Notre interlocuteur relève encore que « travailler de concert avec tous les acteurs qui gravitent à l’intérieur comme autour de l’aéroport aboutit aussi à une meilleure perception de leurs besoins – comme l’installation de bulles à verre pour l’Horeca et, en conséquence, à un meilleur tri des déchets -, ainsi qu’à un partage de connaissances en matière de RSE. Chacun peut apprendre de l’autre et se voir conscientisé sur l’un ou l’autre aspect. Nous créons ainsi une véritable cohésion dans la gestion globale du site. »