Depuis le début de la crise sanitaire, énormément de personnes ont témoigné de leur solidarité, à titre privé ou au sein de leurs organisations. Elle s’est manifestée par phases successives, parfois sous des formes nouvelles. Ludwig Forrest, Conseiller en philanthropie à la Fondation Roi Baudouin.
Dès le déclenchement de la crise du Covid-19, tout le monde a compris l’urgence d’agir rapidement. En complément à l’action des autorités publiques, la philanthropie a pleinement joué son rôle : très vite, les dons ont afflué au bénéfice, notamment, de structures hospitalières. Via son organisme Bonnescauses.be, la Fondation Roi Baudouin a contribué à faciliter cet élan de générosité.
Rapidement, des entreprises et des particuliers ont effectué des dons pour soutenir les autres secteurs de l’intérêt général : l’enfance en difficulté, l’éducation, le sans-abrisme… Ceci malgré parfois des difficultés économiques et pertes de revenus importantes, mais en ayant bien conscience des besoins gigantesques provoqués par la crise. Chacun a fait en fonction de ses moyens. Des initiatives de matching sont notamment apparues : pour chaque euro donné par des employés, leur entreprise versait la même somme.
Une troisième vague de soutien est actuellement en cours et vise des soutiens à plus long terme au profit de plusieurs secteurs.
Une générosité inédite
Des initiatives inédites ont vu le jour. On relèvera celles de youtubeurs, de fédérations sportives d’e-gamers… Au-delà du fait d’enjoindre leurs publics à bien rester chez eux, ils ont lancé des appels aux dons auprès des jeunes et même parfois de très jeunes, qui constituent de nouveaux publics en la matière. Autres actions qui démontrent toute la motivation de chacun : des personnes ont vendu des tableaux ou photos d’art ou encore créé des lignes de vêtements en vue d’en reverser les bénéfices.
Enfin, une troisième vague est actuellement en cours. Elle vise des soutiens à plus long terme au profit de plusieurs secteurs, comme la culture, particulièrement affectés par les mesures nécessaires et par la crise économique consécutive à la crise sanitaire. L’objectif est d’y remédier avec cœur et force.