Les référentiels ASC établissent des critères très stricts en matière d’aquaculture, sur le plan environnemental et le plan social.
L’ASC est une ONG dont la mission est de rendre l’aquaculture plus responsable. Comme l’explique Maurane Martin Hernandez, Market Development Manager pour ASC, « les référentiels ASC sont destinés aux fermes aquacoles, ciblant plusieurs domaines-clés. Par exemple, des critères visant à réduire l’impact environnemental : qualité de l’eau, gestion des déchets, préservation des habitats, élevage respectueux, etc.
Mais aussi des critères liés aux droits humains : sécurité des employés, salaires équitables, dialogue entre fermes aquacoles et communautés locales. D’autres référentiels concernent également les fournisseurs et distributeurs ».
En 2023, un référentiel Aliment a également été créé, qui se penche sur la production responsable d’aliments pour poissons et crustacés. De plus, l’ASC est en pleine conformité avec l’ISEAL, organisation internationale qui a créé des documents-cadres pour plusieurs programmes de certification, afin de garantir leur transparence, crédibilité et intégrité.
Plus de 2000 fermes certifiées, 4300 améliorations environnementales et 3000 sociales : un engagement croissant pour une aquaculture responsable.
Un engagement croissant
Pour se faire certifier, les exigences diffèrent selon le profil : « Les fermes aquacoles doivent se conformer aux référentiels spécifiques à leur espèce et doivent être auditées par un organisme certificateur accrédité indépendant. Pour les transformateurs et distributeurs, des référentiels assurent la traçabilité des produits de la mer, afin que le consommateur final puisse identifier sur notre site la ferme aquacole qui a produit ce qu’il consomme. Et même après la certification, des audits -annoncés ou nonsont régulièrement organisés. »
Et les chiffres sont éloquents : « Plus de 2000 fermes certifiées (8 % de plus par rapport à 2022), 4300 améliorations environnementales et plus de 3000 améliorations sociales. Cela démontre l’engagement croissant en faveur d’une aquaculture responsable, indispensable pour le futur, avec la population mondiale en hausse et des produits de la mer qui demandent d’autant plus une gestion saine. », conclut M. Martin Hernandez.